JEAN-FRANÇOIS GAGNON jean-francois.gagnon@latribune.qc.ca
Le modèle développé par Magog technopole semble avoir séduit le gouvernement du Québec. La nomination du directeur de l’organisme magogois, André Métras, au Conseil du numérique paraît le démontrer clairement.
Le Conseil du numérique est un tout nouveau groupe de spécialistes qui aura « pour mandat de conseiller le gouvernement du Québec sur les grandes priorités liées au numérique ». Il s’intéressera aussi à la mise en œuvre de la Stratégie numérique du Québec et aux différents plans d’action gouvernementaux en découlant.
« Regroupant des experts reconnus pour leur savoir-faire en matière de nouvelles technologies, le conseil reflète la diversité des milieux concernés par la transformation numérique du Québec », indique la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec, Dominique Anglade.
Ce sont principalement des universitaires et des dirigeants d’entreprises qui siègeront sur le Conseil du numérique. La région de Montréal sera particulièrement bien représentée au conseil.
Mairesse de Magog, Vicki-May Hamm se dit pour sa part « très heureuse de sa nomination. C’est une belle reconnaissance pour son travail extraordinaire et ça démontre notre dynamisme. »
« Bonne nouvelle »
Pour sa part, M. Métras estime que sa nomination est une « bonne nouvelle pour la région de Magog » dans la mesure où les préoccupations locales en matière de TIC se rendront aisément aux oreilles des décideurs.
« C’est un beau signal en ce qui concerne la notoriété de Magog technopole, dont la recette pourrait être exportée dans les autres régions du Québec, affirme le directeur général de l’organisme magogois. Je crois que plusieurs personnes ont observé notre évolution dans les dernières années. Notre succès en est un d’équipe. »
Et André Métras ne désire pas jouer un rôle de figurant uniquement. « Moi, j’amènerai la dimension régionale au conseil. Je vais parler du petit modèle de développement magogois à plus large échelle et j’ai confiance que je serai entendu. On aurait eu des discussions si j’avais senti qu’on n’avait pas vraiment l’intention de m’écouter une fois nommé », explique-t-il.
Rappelons que Magog technopole, qui est principalement financé par la Ville de Magog, s’efforce d’attirer des entreprises du secteur des TIC à Magog. La communauté TIC de la région magogoise compterait actuellement plus de 50 PME de tailles diverses et quelques centaines de travailleurs.