Le projet d’école nationale de sécurité intégrée à Magog pourrait voir le jour à l’ancien pavillon de la Relance. © (Photo gracieuseté)
Pierre-Olivier Girard pierre-olivier.girard@tc.tc
Publié le 5 juin 2017
Le projet d’école nationale de sécurité intégrée du Québec (ENSIQ) chemine alors que le gouvernement du Québec procèdera à une étude sectorielle cet automne.
Cette étape représente un grand pas en avant selon les responsables du dossier, Jonathan Beauchemin (responsable du développement des affaires pour l’ENSIQ) et Daniel Guillot (directeur du Centre intégré de formation industrielle). Ces derniers expliquent que cette étude menée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) vise à valider la faisabilité du projet.
En plus de proposer de la formation sur mesure pour répondre aux besoins des entreprises déjà implantées dans la région, l’objectif serait d’offrir de la formation qualifiante. On parle d’un diplôme d’étude professionnelle et d’une attestation d’études collégiales. «On travaille actuellement sur le développement d’une formation avec le Cégep de Sherbrooke qui est reliée à la sécurité. Notre objectif serait d’avoir une première cohorte à l’automne 2018», soutient M. Beauchemin.
Advenant que l’étude sectorielle du MEES s’avère concluante, elle validera aussi le lieu le plus approprié pour accueillir un tel projet selon les besoins en surface et en équipements. Si quelques scénarios sont sur la table, pour MM. Beauchemin et Guillot, celui de l’ancien pavillon de la Relance au coin des rues Sherbrooke et Jean-Paul II demeure celui qui est privilégié.
Réalisé en partenariat avec la Commission scolaire des Sommets, ce projet est évalué à environ 2 M$.