Le manque de locaux pour les entreprises des TIC représente un véritable casse-tête pour Magog Technopole et son directeur André Métras. (Photo Le Reflet du Lac – Pierre-Olivier Girard)

PIERRE-OLIVIER GIRARD p-ogirard@lerefletdulac.com

ÉCONOMIE. Pour Magog Technopole, l’arrivée d’une entreprise montréalaise comme Ziota Technology est une preuve supplémentaire que Magog est devenue un joueur sérieux dans le domaine des technologies. Toutefois, cette popularité pose plusieurs défis et l’un d’eux est sans contredit la disponibilité des locaux.

Actuellement, on dénombre une soixantaine d’entreprises « intelligentes » dans la communauté magogoise, réparties en huit filières de spécialisation. De ce fait, les espaces d’affaires se font de plus en plus rares, surtout au centre-ville. Par exemple, l’îlot Tourigny déborde, tout comme son voisin l’îlot du Quai.

« C’est un problème auquel nous sommes confrontés et un jour ou l’autre, il va falloir l’adresser, reconnaît le directeur de Magog Technopole, André Métras. Surtout si nous voulons respecter notre identité, qui était de créer un concentré d’entreprises innovantes au centre-ville, là où il y a de l’activité économique. Il y a des locaux disponibles en périphérie, mais ce n’est pas l’idéal. »

L’ÎLOT MERRY SUR LA GLACE

Au cours des derniers mois, l’une des solutions sur la table était la construction de l’îlot Merry, sur le terrain situé entre la Maison Merry et l’îlot du Quai. Un projet qui était piloté par le promoteur Gilles Bélanger, qui vient d’être élu député d’Orford. Toutefois, il semble que cette possibilité est maintenant écartée, du moins, pour l’instant. « Ce projet aurait été une bonne réponse à nos besoins criants. Il reste encore quelques terrains intéressants au centre-ville, tout comme le bâtiment du Moulinier, mais ça prend un promoteur qui croit à l’aventure de Magog Technopole. Surtout que nous n’avons pas besoin de grands espaces contrairement au manufacturier », soutient le directeur.

André Métras croit aussi que la Ville de Magog doit jouer un rôle pour dénouer cette impasse, et ce, « même si elle agit déjà comme facilitatrice à bien des égards».