Une chronique signée Me Laurent Pelletier, avocat à la retraite (laurent@laupel.com)
Depuis quelques années, nous entendons parler de Magog Technopole sans savoir trop ce que c’est. Les politiciens expliquent, mais on ne comprend toujours pas.
Sur le site internet de Magog Technopole, voici la définition et la mission qu’on lui donne: « favoriser la croissance du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) et des technologies vertes dans la ville de Magog, par le développement d’un environnement d’accueil distinct et par sa promotion auprès des entreprises pour favoriser leur implantation. La Ville de Magog lui a confié le mandat de prendre en charge l’implantation d’un réseau à très large bande passante Fiber To The Home (FTIH) et d’être le maître d’oeuvre de Magog Ville-Intelligente.»
Ouf! Sans commentaire. Ville intelligente? Intelligente par ses citoyens ou par sa technologie? Je laisserai au lecteur le choix d’y répondre.
Dernièrement, j’ai eu la chance de m’assoir avec le directeur de Magog Technopole, André Métras. En quelques minutes, il m’expliqua tout simplement ce qu’était Magog Technopole. Je venais alors d’apprivoiser cette «bibitte»; je pouvais donc à mon tour l’expliquer; alors, allons-y.
Magog Technopole est le catalyseur, le facilitateur, l’intermédiaire entre Magog et l’entreprise technologique sensible à l’environnement, aux technologiques vertes et, qui désire s’implanter, s’investir dans une ville dynamique qui a à coeur son développement économique.
Le directeur vend donc les qualités de la Ville de Magog à ces entreprises pour les inciter à s’installer chez nous. Après avoir parlé de nos lacs, de notre montagne, de notre qualité de vie, de notre proximité avec l’Université de Sherbrooke, le directeur expose alors à ces entreprises technologiques ces services-ci: possibilité de bénéficier d’un incubateur pour les démarrages, d’offrir une main-d’oeuvre qualifiée, d’offrir une infrastructure performante, possibilité de regrouper les entreprises en une communauté et la conversion de Difco (édifice de Dominion Textile) pourrait venir répondre à cette dimension et représenter à cet égard un levier extraordinaire.
Les citoyens sont au coeur de cet environnement propice à l’innovation. Magog Technopole pourrait offrir aux entreprises la possibilité de tester de nouveaux produits dans la population, banc d’essai extraordinaire avant la commercialisation de produits. Ce n’est qu’une idée parmi tant d’autres.
Rêvons quelques secondes. Ericsson Canada est le plus important fournisseur mondial de technologies et de services destinés aux entreprises de télécommunications. Magog pourrait recevoir dans sa ville une compagnie telle qu’Ericsson Canada. Des milliers d’emplois? Pourquoi pas? Outre sa situation géographique intéressante, Magog offre un environnement très propice aux activités de ce genre d’entreprises.
Magog Technopole a en son directeur, André Métras, la personne capable de nous dénicher une telle entreprise. Également, quelques centres en Recherche et Développement pourraient aussi faire le bonheur de Magog.
En conclusion, ce qui est important de retenir dans tout cela, c’est que le principal but de Magog Technopole est la création d’emplois et la création de la richesse sociale et économique.
Aux femmes et hommes d’affaires de la région, écrivez-moi vos idées (laurent@laupel.com).