MAGOG — Vivant une croissance accélérée depuis quelques années, la compagnie Kezber a raflé un prix dans une catégorie réservée aux entreprises de 50 employés et plus lors du gala des Grands Prix de la relève d’affaires du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ). Le prix remporté par la compagnie Kezber, qui est installée au centreville de Magog, vise à souligner les efforts consentis par cette entreprise pour aider son personnel à concilier harmonieusement travail et activités familiales.
« Entre autres, elle a mis en place des horaires flexibles, elle offre cinq semaines de vacances dès l’embauche et elle laisse les employés prendre jusqu’à quatre journées de congé rémunérées pour aller à des rendez-vous ou se soigner lors de maladies », indique un communiqué émis par le RJCCQ.
Président-directeur général du RJCCQ, Monsef Derraji soutient que « l’humain doit être au coeur des relations de travail. Il est primordial de permettre à la main-d’oeuvre de travailler dans un environnement qui favorise son épanouissement et son bien-être, tout en s’assurant que l’équilibre entre vie de famille et travail soit respecté. Je félicite les lauréats. Ils sont de réels modèles à suivre. »
Grand patron de Kezber, Alan Kezber ne cache pas sa satisfaction. « C’est très plaisant de recevoir un prix lors d’un événement de cette envergure, affirme-t-il. Et puis c’est une reconnaissance qui est en ligne directe avec nos valeurs. « On prend soin de notre équipe, qui est notre famille d’une certaine façon. »
M. Kezber estime qu’une entreprise a tout avantage à bien traiter son personnel. « Ça aide à attirer et à retenir des travailleurs, ce qui est une bonne chose en période de pénurie de main-d’oeuvre comme actuellement. En plus, ça encourage les employés à en faire un peu plus », affirme-t-il.
L’homme d’affaires le reconnaît sans difficulté, la prospérité de son entreprise lui donne une plus grande marge de manoeuvre au plan financier. Cela lui permet donc d’offrir plus aisément des conditions de travail alléchantes aux employés de sa PME, qui oeuvre dans le secteur des technologies de l’information et des communications. « Je peux faire bénéficier mes employés de la situation. »
Alan Kezber confie avoir eu de nombreuses occupations professionnelles durant sa carrière et a connu l’envers du décor sur le plan de la conciliation travail-famille. « Je ne souhaite pas ça à mon personnel », note-t-il.