L’organisme aimerait embaucher un « développeur de marchés»

JEAN-FRANÇOIS GAGNON
jean-francois.gagnon@latribune.qc.ca

MAGOG – Jugeant que l’organisme Magog technopole mérite un meilleur soutien, le député d’Orford, Pierre Reid, tente de lui obtenir une « aide gouvernementale significative ».

S’il en avait les moyens, Magog technopole aimerait embaucher un « développeur de marchés », qui aurait notamment comme fonction de décrocher des contrats pour les entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) installées à Magog. Les contrats pourraient parfois impliquer plus d’une entreprise locale à la fois.

« Les entreprises des TIC de Magog se côtoient et rien ne les empêcherait de travailler ensemble pour préparer des soumissions et aller chercher des contrats plus importants, confie M. Reid. D’ailleurs, plus les contrats seront gros, plus ils auront un impact sur l’économie de Magog. »

M. Reid souhaite dénicher de l’argent pour que Magog technopole soit en mesure d’embaucher un « développeur de marchés » durant trois ans. Il espère une annonce à ce sujet à court terme.

« J’ai travaillé fort sur ce dossier durant les derniers mois. J’espère qu’on nous enverra bientôt un signal clair relativement à ce projet et son financement », déclare le député d’Orford.

«UN BON COUP»

Directeur général de Magog technopole, André Métras est visiblement satisfait des efforts déployés par Pierre Reid. « Deux ministres, Lise Thériault et Dominique Anglade, sont venus nous voir récemment, rappelle-t-il. Je trouve que c’est un bon coup de la part de notre député local. »

De l’avis de M. Métras, l’embauche d’un « développeur de marchés » permettrait de poursuivre le travail amorcé par l’organisme qu’il dirige. « C’est dans la suite des choses », lance-t-il.

À ce sujet, il note que ce sont les entreprises du secteur des TIC elles-mêmes qui ont suggéré qu’on embauche ce type de ressource. Elles comprendraient bien l’importance de développer de nouveaux marchés.

André Métras ajoute par ailleurs que son organisme, qui a terminé sa dernière année financière avec un déficit, aimerait aussi profiter du soutien d’institutions financières et d’autres organisations privées.

Principalement financé par la Ville de Magog, Magog technopole souhaite par surcroît poursuivre le processus de « rapprochement » qu’elle a entrepris avec la MRC de Memphrémagog. L’organisme songe finalement à se rapprocher de la Chambre de commerce et d’industrie Magog-Orford. « C’est une question de synergie », résume M. Métras.