Par Jean-François Gagnon (jean-francois.gagnon@latribune.qc.ca)

Malgré un horaire chargé à cause de la campagne électorale, la mairesse sortante de Magog, Vicki May Hamm, a réussi à trouver du temps pour se rendre en France. Là-bas, elle a participé à une rencontre en lien avec l’intégration des technologies de l’information et des communications dans la vie citadine.

Plus précisément, Mme Hamm est allée à Nantes, où elle a participé à une rencontre organisée par l’Association internationale des maires francophones (AIMF). L’objectif des participants était la mise sur pied d’une commission permanente sur les villes  intelligentes et innovantes.

La mairesse sortante de Magog a rencontré des Français, des Suisses, des Belges ainsi que des Luxembourgeois pendant son séjour de deux jours en France. Elle a eu l’occasion de partager avec les autres participants sa vision de la ville intelligente, un concept qu’elle promeut aussi auprès des membres de l’Union des municipalités du Québec.

Rappelons que la Ville de Magog a, ces dernières années, donné un nouvel élan à l’organisme Magog Technopole, dont l’objectif est de favoriser le développement du secteur des technologies en sol magogois. Magog Technopole planche notamment sur un projet visant l’installation d’infrastructures de télécommunication ultra-performantes dans la municipalité.

« Je considère que ma participation à cette rencontre à Nantes donne une très belle visibilité à notre ville en plus de nous permettre de créer des liens avec des gens intéressés par le concept de ville intelligente. » note Vicki May Hamm.

À Nantes, elle a également visité un ancien complexe industriel qui a été relancé au cours des dernières années. « J’ai fait la visite du Quartier de la création. Ç’a été tellement inspirant. Le site qui a été transformé est semblable à celui de l’ancienne Dominion Textile chez nous. » note-t-elle.

Une opportunité

Mme Hamm assure que son  court voyage en France, qui s’est déroulé à la fin de la semaine dernière, ne coûtera pas le moindre sou à sa municipalité. Ce serait en effet l’AIMF qui assumerait la majeure partie des frais.

En pleine campagne électorale, la mairesse sortante aurait pu décider de demeurer à Magog, mais elle laisse entendre que l’opportunité offerte ne se refusait pas. « J’avais dit que je ne négligerais pas mon travail de mairesse pendant la campagne électorale… »