Photo : Le député d’Orford Pierre Reid et le directeur général de Magog technopole André Métras ont reçu à Magog lundi la vice-première ministre et ministre responsable des PME, de l’Allègement règlementaire et du Développement économique régional Lise Thériault. – SPECTRE MÉDIA, RENÉ MARQUIS

Publié le 15 mai 2017 à 20h55 | Mis à jour le 15 mai 2017 à 20h55

(Magog) Reconnaissant le dynamisme du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) de Magog, la vice-première ministre du Québec, Lise Thériault, a annoncé l’octroi par le gouvernement provincial d’une somme de 177 600 $ à Magog technopole.

L’argent accordé par le gouvernement du Québec servira durant les deux prochaines années et provient du programme Startup Québec, lequel est issu du Plan d’action en économie numérique.

Avec cet argent, Magog technopole sera en mesure d’offrir plus de formation, un accompagnement plus efficace et davantage d’activités aux membres de la communauté des TIC de Magog. On croit qu’une dizaine d’entreprises en démarrage profiteront de l’argent consenti.

« C’est un devoir pour nous d’appuyer les start-up du secteur du numérique. En favorisant les jeunes pousses dans un environnement favorable comme ici, je suis convaincue qu’on va voir émerger de futurs Steve Jobs », a déclaré lundi Lise Thériault, également ministre responsable des PME, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional du Québec.

Selon Mme Thériault, Magog a des atouts évidents pour attirer des entrepreneurs oeuvrant dans le secteur des TIC. « On peut être n’importe où pour travailler aujourd’hui. C’est sûr que Montréal a du charme, mais Magog en a aussi. C’est une ville où il y a de beaux paysages et qui est intelligente ou en voie de le devenir. Si on prend l’ensemble des projets technologiques, elle est très attractive », affirme-t-elle.

Lors de son passage à l’îlot du Quai lundi, la vice-première ministre a par ailleurs souligné que Magog a beaucoup cheminé au plan économique au cours des dix dernières années. La municipalité, rappelons-le, a vu plusieurs de ses usines fermer leurs portes entre 2005 et 2010.

« Magog a été capable de se relever 10 ans après et, lorsqu’on regarde, elle est pratiquement au plein emploi. Quand tu es un peu au-dessus de 5 pour cent de chômage, c’est parce que ta ville avance et qu’elle va bien. Et le seul secteur qui s’est développé et qui le fait à vitesse grand V dans cette municipalité, c’est celui des TI », a fait valoir Mme Thériault.

« Toute une impulsion »

Lise Thériault a profité de l’occasion qui lui était offerte, lundi, pour mentionner que le député d’Orford, Pierre Reid, avait fortement insisté pour que Magog technopole reçoive un appui du gouvernement provincial. « C’est en grande partie grâce à lui que cette annonce se fait. »

Directeur général de Magog technopole, André Métras a quant à lui révélé que le budget annuel de son organisation est passé de 300 000 $ à 500 000 $ en quelques mois seulement.

« Cette annonce, aujourd’hui, donne toute une impulsion à notre mission première. Le message qui nous est envoyé est extrêmement positif. On peut passer en vitesse supérieure », a déclaré M. Métras lundi matin.