Source : La Tribune

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Magog technopole a annoncé, lundi après-midi, l’arrivée d’une nouvelle entreprise du secteur des TIC en sol magogois. Il s’agit de la 33e compagnie rattachée à ce secteur à choisir Magog.
Magog semble avoir la cote auprès des entreprises œuvrant dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) grâce au travail de Magog technopole.

L’organisme a annoncé, lundi après-midi, l’arrivée d’une nouvelle entreprise du secteur des TIC en sol magogois. Il s’agit de la 33e compagnie rattachée à ce secteur à choisir Magog.

Que Innovations s’installera fort probablement dans l’immeuble qui a abrité l’entreprise Boréalis en bordure de la rue Principale Ouest. Cet édifice pourrait passer entre les mains de l’homme d’affaires Gilles Bélanger à court terme. Ce dernier est à l’origine du projet de la place Tourigny, qui verra le jour à deux pas.

Directeur général de Magog technopole, André Métras reconnaît que le projet d’achat de l’ancien immeuble de Boréalis par M. Bélanger n’est pas encore entièrement ficelé. Mais il assure être en mesure de trouver des locaux attrayants pour la PME, advenant que le projet espéré ne se concrétise pas.

En collaboration avec l’Université de Sherbrooke, Que Innovation a développé une balle robotisée susceptible de favoriser le mieux-être des enfants atteints d’un trouble du spectre de l’autisme. Le jouet se déplace sans aide, change de couleur sur commande et émet diverses mélodies.

La fondatrice de l’entreprise et professeure à l’Université Bishop’s, Tamie Salter, affirme que la balle robotisée possède un grand potentiel. « On pense qu’elle donnera une vie plus riche aux jeunes autistes qui auront accès à celle-ci », affirme-t-elle.

D’ailleurs, avec sa balle, Que Innovations a terminé au troisième

rang lors de l’édition 2015 du concours Innovative New Products for Autism, organisé par la multinationale Google.

Actuellement, Que Innovations emploie six personnes. Mais sa grande patronne prévoit que de nouvelles embauches seront effectuées à court terme. « On ajoutera des postes additionnels en fonction des ventes », précise Tamie Salter.

André Métras affirme par ailleurs que l’année 2016 devrait constituer une « année charnière » pour Magog technopole et la ville de Magog. « Cette nouvelle annonce

met la table pour l’année qui s’amorce », dit-il, rappelant que son organisation désire créer un pôle d’innovation et de créativité au centre-ville.