ISABELLE PION
Publié le 11 mars 2016 à 18h55
Voici l’esquisse de la future École nationale en sécurité intégrée du Québec (ENSIQ). Celle-ci est inspirée d’un bâtiment existant à Magog, mais le lieu de la future école n’est pas encore déterminé, selon la CSS.
(SHERBROOKE) Afin de concrétiser son projet d’École nationale en sécurité intégrée du Québec (ENSIQ), la Commission scolaire des Sommets (CSS) a déposé une demande de subvention de 1 064 415 $ au ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations (MEIE).
La demande de subvention concerne la phase 1 du projet. Celle-ci vise à mettre en place un laboratoire de recherche et le développement d’une centrale d’alarme et de télésurveillance. Trois projets de recherche et développement en sécurité sont en cours d’élaboration en partenariat avec des entreprises privées.
La CSS planche depuis plus d’un an sur la création de l’ENSIQ, un nouveau centre de formation. La CSS travaille à la mise sur pied de cette école avec Magog Technopole et l’entreprise Isis Secur.
Au total, le projet est évalué à quelque 2 M$. Le modèle s’apparente à celui du Centre intégré de formation industrielle (CIFI).
La demande de subvention a été faite dans le cadre du programme de soutien à la recherche, volet 2, soit le soutien au financement d’infrastructures de recherche.
Même si l’École n’existe pas encore officiellement, une première formation a été présentée le mois dernier et la première esquisse de la future école a été dévoilée.
Celle-ci est inspirée d’un bâtiment existant à Magog, mais le lieu définitif qui accueillera l’école n’est pas encore arrêté, selon la CSS.
Une seconde demande de subvention sera nécessaire, pour la phase deux du projet, cette fois pour l’aménagement de locaux de classes.
En outre, la CSS collabore avec le Cégep de Sherbrooke afin de créer une nouvelle attestation d’études collégiales.