Mars 2020. Le Québec, comme pour plusieurs autres coins de la planète, se met sur pause. La COVID-19 se répand à vitesse grand V. On craint que la pandémie mondiale fasse d’innombrables victimes.
Seuls quelques commerces et industries peuvent demeurer en fonction. La plupart des espaces à bureaux ferment. On doit s’isoler. La plus grande partie de la population doit rester à la maison.
C’est à ce moment qu’un bon nombre adopte le télétravail.
Le travail à distance, en dehors des bureaux des employeurs, n’était pas une nouveauté. Il avait vu le jour des dizaines d’années auparavant.
Il permet aux employés d’accomplir des tâches à domicile, au lieu de se rendre au lieu de travail le matin et de revenir en fin de journée à la maison.
La naissance de l’ordinateur personnel, jumelée plus tard à l’apparition de l’internet, a fait grandir le télétravail.
Amazon et Disney
Mais voilà que les restrictions liées à la COVID-19 sont graduellement tombées en 2022, à la lumière de baisses du nombre de cas d’infection et des hospitalisations.
Des industries, des entreprises et même des gouvernements ont encouragé leurs troupes à quitter le foyer pour revenir sur les lieux de travail.
En juin 2024, la proportion d’employés qui travaillaient habituellement la plupart de leurs heures à domicile s’est établie à 15,1 %, en baisse par rapport à 21,5 % en juin 2022, selon Statistique Canada.
Aux États-Unis, des multinationales comme Amazon et Disney, ainsi que de grandes banques ont sonné la charge en demandant à leurs employés de revenir au bureau. Celles-ci souhaitent favoriser la collaboration entre les personnes, renforcer la culture d’entreprise et améliorer la productivité des équipes.
Les organisations municipales voient cela d’un bon œil afin de dynamiser les centres-villes désertés lors de la pandémie.
Des modèles hybrides
Pendant ce temps, les offres d’emploi pour des postes 100 % en télétravail ont diminué. Dans certains secteurs, la collaboration en présentiel est jugée primordiale.
Toutefois, ailleurs, comme chez les entreprises technologiques et de services professionnels, on cherche à offrir la flexibilité pour attirer et retenir les talents. De nombreuses entreprises adoptent désormais des modèles hybrides, combinant le télétravail avec des journées au bureau.
C’est le cas chez la firme Cossette à Montréal. La boite de communication bien connue avait privilégié le télétravail dès 2021, voulant l’intégrer à son modèle d’affaires. Cependant, on est un peu revenu en arrière, en demandant aux employés de se présenter au bureau au moins trois jours par semaine, nous apprenait récemment le journal Les Affaires.
L’entreprise a investi pour faire de ses bureaux une «maison» offrant un environnement de travail de qualité, incitant les employés à y goûter et y revenir davantage. On souhaite se montrer attirant, tout en permettant une certaine l’attitude aux employés qui préfèrent le mode hybride.
On précise que Cossette recherche une «productivité collective» à ses clients et que la créativité se concrétise davantage en personne que lors d’échanges virtuels.
Quitter le sous-sol
Même que le travail à domicile commence à perdre de son charme chez certains travailleurs. Ceux-ci, interrogés par Radio-Canada, disaient souhaiter quitter leur sous-sol et pouvoir renouer avec des collègues au boulot.
Dans cet article, on constate que certains optent pour des espaces de travail partagés. Le but est de séparer l’environnement de travail et celui de la vie familiale, y lit-on. Le principe est de garder le foyer pour le repos et les loisirs, alors que le lieu de travail est consacré au boulot, tout en brisant l’isolement, font valoir les intervenants.
Tout cela va en ligne droite avec l’offre de Magog Technopole, où on propose des espaces à bureau pouvant s’adapter à différents modes, autant hybrides que présentiels, pour les PME et les travailleurs autonomes à la recherche de locaux pouvant s’adapter à différentes situations.
Le retour au bureau des employés en plus grand nombre peut se réaliser dans un espace de coworking ou de travail partagé disponible au centre-ville de Magog, chez Magog Technopole.
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