Pierre-Olivier Girard pierre-olivier.girard@tc.tc
Publié le 20 février 2017

PHOTO : Tous les bureaux de l’Ilot du Quai (ancien Boréalis) sont occupés actuellement par 17 entreprises. ©(Photo TC Media – Pierre-Olivier Girard)

Un chiffre symbolique a été atteint récemment dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) de Magog avec l’arrivée de deux nouveaux joueurs. Ces derniers portent à 50 le nombre d’entreprises au sein de la communauté.

Spécialisées dans l’analyse de données, Maverick Solution et Tecking marquent une étape non négligeable dans la jeune histoire des TIC dans la région. Même s’il soutient se soucier davantage de l’accompagnement offert aux membres de la communauté plutôt qu’au nombre d’entre eux, le directeur de Magog Technopole, André Métras, reconnaît que l’accomplissement est grand. «Il y a eu beaucoup de chemin parcouru depuis 2013, même si le travail demeure toutefois très grand. Aujourd’hui, Magog est devenue une ville à surveiller dans le domaine et elle attire beaucoup l’attention. On a un milieu dynamique avec une identité qui nous est propre. C’est très stimulant et encourageant pour la suite des choses», soutient-il.

Tout en demeurant prudent dans ses propos, André Métras ne cache pas que des joueurs d’importance dans le secteur des TIC regardent de près ce qui se passe ici. Des pourparlers sont déjà entamés avec des entreprises de notoriété internationale. «Il y a des signaux intéressants qu’on n’avait pas il y a trois ans à peine, dit-il. On avait sous-estimé le bouche à oreille entre les entreprises, qui sont d’excellentes ambassadrices pour nous. La tendance actuelle est que les grandes compagnies cherchent à avoir un pied à terre dans des petits milieux qu’ils voient comme des laboratoires de création et d’innovation.»

Même si les locaux dédiés aux TIC sont pratiquement tous occupés à Magog, de même que ceux à venir à l’Ilot Tourigny, le directeur de Magog Technopole ne craint pas un problème d’espace à court terme. «Il faut être cohérent dans notre approche et surtout, ne pas aller trop vite. Généralement, les entreprises en TIC se contentent de petits bureaux, alors on peut leur trouver de belles solutions facilement. L’important, c’est de ne pas les diluer à trop d’endroits différents», conclut-il.

Le nombre d’emplois reliés chez les TIC à Magog s’élèvera à environ 300 avec l’arrivée de Kezber prévue ce printemps.