MAGOG, 4 mai 2015 – L’année 2015 s’est bien amorcée pour Magog technopole.

« Ça a commencé un peu sur les chapeaux de roues pour nous cette année », se réjouit André Métras, directeur général de l’organisme de développement  économique.

Depuis le début de 2015, cinq entreprises en démarrage auraient transmis leur plan d’affaires à Magog technopole. Certaines d’entre elles recherchent des locaux ou de la main-d’œuvre. « Les demandes qu’el­les nous font sont variées », indique M. Métras.

Parce que le nom de Magog est de plus en plus associé aux techno­logies de l’information et des com­munications (TIC), des entreprises approchent elles-mêmes Magog Technopole. André Métras croit que le climat qui s’est installé en sol mago­gois contribue sans doute à attirer les entrepreneurs du secteur des TIC.

« Les entrepreneurs ne veulent pas être isolés et souhaitent être inspirés. Notre approche à ce chapitre nous démarquera, je pense. On pourrait avoir un parc technologique, maison désire on surtout un écosystème d’entre­prises qui se côtoient et échangent », explique-t-il.

Le projet de parc technologique, à l’ancienne usine Difco ou ailleurs, n’a toutefois pas été évacué. « Mais c’est plus du moyen ou long terme. Quant à l’incubateur, ça demeure une prio­rité. On en aurait besoin dans un proche avenir. »

À la fin de 2014,en dépit des difficul­tés majeures vécues par l’entreprise Boréalis, un total de 128 personnes œuvraient dans le secteur des TIC à Magog. Il y a de plus eu création de 70 emplois dans ce créneau précis en sol magogois en 2014. Magog Tech­nopole a terminé sa dernière année financière avec un déficit de 37650 $. Et, en 2013, elle avait encaissé un défi­cit de 33 509 $. Mais l’organisme a pu compter sur une enveloppe spéciale de la Ville de Magog pour faire dispa­raître l’encre rouge. « Les déficits sont attribuables à l’ajout de ressources momentanément pour remplir notre mission. Ce n’est pas mon objectif de répéter ce type de situation. Je l’ai dit au conseil municipal. C’est important de se rappeler qu’il s’agit de fonds publics », insiste M. Métras.

Jean-François Gagnon, La Tribune

André Métras – PHOTO LA TRIBUNE, JEAN­ FRANÇOIS GAGNON