PUBLIÉ LE 25 SEPTEMBRE 2015

JEAN-FRANÇOIS GAGNON
jean -francois.gagnon@fatribune.qc.ca

(Photo gracieuseté)

MAGOG – Évalué à sept millions$, le projet du promoteur Gilles Bélanger à l’îlot Tourigny semble rallier pratiquement tout le monde à Magog. Le conseil municipal est favorable et la population magogoise lui a jusqu’à présent réservé un bon accueil.

L’immeuble qui verrait le jour à l’îlot Tourigny aurait une hauteur de quatre étages. D’apparence moderne, il abriterait quelques entreprises du secteur des technologies de l’information et des communications, l’organisme Magog technopole ainsi que des commerces.

Des images de ce bâtiment ont été présentées pour la première fois lors d’une soirée d’information tenue à l’hôtel de ville de Magog mardi soir. La brique est le principal matériau de revêtement extérieur qui serait utilisé lors de la construction. La fenestration serait abondante.

Puisque l’édifice clé passerait légèrement la hauteur réglementaire à l’îlot Tourigny, une dérogation mineure devrait être adoptée par le conseil municipal. La mairesse Vicki May Hamm laisse entendre que cet aspect ne cause aucun problème.

Par ailleurs, Mme Hamm soutient que l’architecture du futur bâtiment et ses couleurs ne détonneraient pas clans le paysage. « Il existe plusieurs exemples où le moderne côtoie le patrimonial et c’est très réussi », fait valoir la mairesse.

Celle-ci assure que le conseil municipal appuie le projet tel qu’il a été présenté mardi. « Chose intéressante, un seul commentaire négatif a été entendu pendant la rencontre d’information, note-t-elle avec fierté. Il y a eu des félicitations et des applaudissements mardi. »

Représentant le secteur où la construction serait érigée, le conseiller municipal Jean-Guy Gingras ne cache pas son enthousiasme. « Je suis d’accorcd à 100 milles à l’heure. Je trouvais qu’il fallait plus de bois sur le bâtiment et le promoteur a ouvert la porte à ça sur les dernières images qu’il nous a montrées », remarque-t-il.

ENTREPRISES DE SHERBROOKE

Deux entreprises présentement installées à Sherbrooke, Ixtrom et Kezber, déménageront clans le futur édifice. Le projet permettrait l’ajout cl’ environ 150 emplois à Magog.

Président-directeur général de Kezber, Alan Kezber confie qu’une série d’éléments ont poussé son entreprise à opter pour un déménagement à Magog.

«On veut prendre de l’expansion et là on pourra construire quelque chose de neuf. On sera responsable de notre propre destin. En plus, la Ville de Magog nous offre un avantage fiscal intéressant et on se rapprochera de Montréal », note-t-il, avant d’ajouter qu’il est originaire du secteur magogois.

Présidente et chef de la direction chez Ixtrom, Soleclacl Bourque révèle pour sa part que la décision de son entreprise de s’installer à Magog est surtout motivée par la qualité de vie qu’on trouve clans cette ville et autour.

«On doit offrir des bonnes conditions de travail à notre personnel, mais l’environnement est aussi important. À Magog, les gens peuvent facilement aller à la plage, à la montagne, etc. L’endroit où on est très important », explique Mme Bourque.

Directeur général de Magog technopole, André Métras assure qu’il ne fait pas de prospection à Sherbrooke. « Par contre, si un entrepreneur de la région a de l’intérêt et vient frapper à ma porte, alors j’écoute », précise-t-il.